• Pour les vacances, nous sommes repartis dans le Sine Saloum, dans la maison familiale de notre copine.

    Ayant quelques heures de route, nous décidons de nous arrêter à Bandia pour prendre un verre et observer les animaux: varans, phacochères, singes rouges, élands de Derby,  crocodiles du Nil...

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Au programme des vacances: beaucoup de baignades dans la mangrove, du canoë, de la pêche et des promenades en pirogues.

    Le dernier jour, nous sommes allés visiter le petit village où vit le gardien. Un don a été fait par le père de notre copine pour construire l'école, nous sommes donc les bienvenus! 

    Nous avançons seuls jusqu'au village, puis, lorsque nous avons été repérés, un attroupement très important se fait autour de nous. Nos enfants sont mal à l'aise, nous les rassurons.

    Je passe un moment exceptionnel: je discute avec les maîtres de l'école. Ils ne comprennent pas qu'en France ce métier soit essentiellement pourvu par des femmes: "Elles ont pris le pouvoir" me disent-ils.

    Je me retrouve ensuite entourée d'enfants, adolescents et nous chantons, dansons! 

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

     

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

    Du jeudi 26 avril au mardi 1er mai: Sinée Saloum

     

    Voici les chants de ces enfants.

    L'hymne national du Sénégal:

     

    Pincez tous vos koras, frappez les balafons.
    Le lion rouge a rugi.
    Le dompteur de la brousse
    D'un bond s'est élancé,
    Dissipant les ténèbres.
    Soleil sur nos terreurs, soleil sur notre espoir.
    Debout, frères, voici l'Afrique rassemblée


    Refrain :
    Fibres de mon cœur vert.
    Épaule contre épaule, mes plus que frères,
    O Sénégalais, debout !
    Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt !
    Salut Afrique mère.


    Sénégal toi le fils de l'écume du lion,
    Toi surgi de la nuit au galop des chevaux,
    Rend-nous, oh ! rends-nous l'honneur de nos ancêtres,
    Splendides comme ébène et forts comme le muscle
    Nous disons droits - l'épée n'a pas une bavure.


    (Refrain)

    Sénégal, nous faisons nôtre ton grand dessein :
    Rassembler les poussins à l'abri des milans
    Pour en faire, de l'est à l'ouest, du nord au sud,
    Dressé, un même peuple, un peuple sans couture
    Mais un peuple tourné vers tous les vents du monde.


    (Refrain)

    Sénégal, comme toi, comme tous nos héros,
    Nous serons durs sans haine et des deux bras ouverts.
    L'épée, nous la mettrons dans la paix du fourreau,
    Car le travail sera notre arme et la parole.
    Le Bantou est un frère, et l'Arabe et le Blanc.


    (Refrain)

    Mais que si l'ennemi incendie nos frontières
    Nous serons tous dressés et les armes au poing :
    Un peuple dans sa foi défiant tous les malheurs,
    Les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes.
    La mort, oui ! Nous disons la mort, mais pas la honte.


    (Refrain)

    Une chanson d'école qui me parait extraordinaire car très représentative de ce qu'ils vivent dans cette campagne éloignée de Dakar. J'ai essayé d'écrire les paroles.

     

    A Fayako, on se lève tôt, c'est pour le travail.

    Les enfants jouent, ils courent partout, avec le bétail.

    La vie est dure, maisons autour, tout le monde est souriant

    ..?, amroun problèmes, t'as la solution!


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  • Aujourd'hui, nous avons décidé d'aller chercher notre voiture au travail de JC. Ayant désormais une voiture de fonction (eh oui, il prend du galon!!!), il avait laissé notre voiture au travail.

    Pour moi, c'est un véritable défi de conduire dans Dakar mais là, la majorité du trajet est sur l'autoroute.

    Les seuls points difficiles sont les ronds-points à la sortie de l'autoroute!

    Défi relevé et réussi! 

    La voiture étant couverte de latérite, je décide de la laver avec les enfants. Quelques minutes après, le gardien d'à côté se retrouve sur la voiture en train de m'aider! 

    mercredi 25 avril 2018


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  • Aujourd'hui, opération cueillette et ouverture des noix de coco par Mamadou, le voisin. Il commence par monter dans le cocotier qui est devant chez nous et fait tomber des noix de coco pour tous les enfants présents. Il va ensuite chercher sa machette et voici ce que ça donne:

    Un vrai moment de plaisir et de rigolade!


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  • Certains d'entre vous ont écrit qu'ils n'avaient pas assez nos ressentis sur ce que nous vivons. Ce n'est pas facile d'exprimer ce que nous vivons dans l'instant. De plus, nous ne sommes pas encore rentrés en France et nous n'avons pas d'éléments de comparaisons.

    Néanmoins, en lisant un livre "Bombay Victoria" qui parle de l'Inde, j'ai envie de partager avec vous quelques une de mes impressions, sensations.

    Dakar est un grand village. 

    On observe souvent dans les rues de Dakar et des villages environnants, des femmes avec des enfants. Dans les rues jonchées de déchets, les eaux polluées, elles sont assises et lavent, frottent la vaisselle ou le linge. Elles allaitent, elles dorment et les enfants jouent à côté ou sur elles.  Elle parlent, rigolent. Elles attendent de l'argent.

    D'autres enfants ont moins de chances et n'ont plus de parents. Ils courent avec un seau en fer dans les rues et demandent de l'argent. Souvent, ils se battent . Souvent, ils rient.

    Voilà tout le paradoxe de ces rues. On y trouve la misère mais aussi l'amour et l'envie de vivre.

    Je ressens parfois le sentiment d'être à côté et de ne rien faire pour aider ces populations. Je sais également que les solutions ne viendront pas d'un "sauveur blanc" mais des populations locales.

    Je vis dans ce pays et j'ai parfois l'impression de prendre plus que ce que je donne...

     


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  • J.C. a commencé son travail à TSO le 5 avril. Il découvre l'entreprise, doit recruter des personnes pour son équipe. Il est responsable soudure à TSO. Il va travailler sur la ligne TER qui reliera Dakar à l’aéroport de Diamniadio.

    Il faut savoir travailler avec peu de matériel, une équipe encore peu nombreuse et des collègues européens très différents. J.C. s'adapte avec brio comme d'habitude!

    Une nouvelle expérience, la découverte de responsabilités qu'il n'avait pas, quelle richesse! Tout est possible en Afrique!

     

    Découpe d'un rail.

     Fabrication d'un arrêt fin de rail.

     La base

     Fabrication d'un atelier en plein air. Avant, ils travaillaient par terre!

     

     

     


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